Le « Centre pour lutter contre la haine numérique » (Center for countering Digital Hate, CCDH). Le mouvement sioniste au Royaume-Uni est en rage contre la « Palestine déclassifiée ». Il semble que nous avons apparemment touché une corde sensible en exposant leurs efforts pour dissimuler la brutalité du régime israélien.
Fidèles à leurs habitudes, ces apologistes de l’apartheid ont eu recours à toutes sortes de magouilles pour attaquer l’émission, y compris un rapport malveillant d’une société obscure appelée le CCDH.
Mais qui, ou quoi, est exactement ce soi-disant « Centre de lutte contre la haine numérique » ? Il est enregistré à Londres à la même adresse que « Labor Together », un groupe pro-sioniste de droite au sein du parti travailliste britannique.
Ils partagent aussi un directeur : Morgan McSweeney. Labor Together est un organisme lié au multimillionnaire Trevor Chinn. Chinn est effectivement le leader du mouvement sioniste au Royaume-Uni, ayant été au sommet de la principale collecte de fonds pour le sionisme, l’« Appel juif unifié pour Israël », pendant plus de deux décennies.
McSweeney a démissionné en avril 2020 pour travailler directement pour Keir Starmer, le nouveau chef du Parti travailliste qui avait reçu 50 000 livres de Chinn.
C’était le don le plus important que Starmer ait reçu et il a ensuite déclaré récemment qu’il soutenait « sans réserve » le sionisme. Le CCDH a ouvert un bureau aux États-Unis et a recruté des agents connectés aux États-Unis, dont -en tant que président- Simon Clark, un ancien lobbyiste du capital-risque qui a également été chercheur principal résident au « Digital Forensic Lab » du Conseil atlantique à Washington, DC.
Le Digital Forensic Lab est une façade pour la propagande de l’OTAN et l’un des principaux représentants de la théorie de « menace russe ». En 2021, le CCDH a employé pendant un certain temps un directeur des communications qui avait auparavant travaillé pour la CIA. Le coauteur du rapport était la Ligue anti-diffamation basée aux États-Unis, un groupe bien connu pour son espionnage des militants pro-palestiniens. Depuis les années 1940, elle suggère que les Arabes et les musulmans sont antisémites, selon des dossiers secrets du FBI.
Dans un scandale datant de 1993, il a même été révélé qu’il espionnait des manifestants contre l’apartheid sud-africain et qu’il vendait les informations à la CIA. La Ligue anti-diffamation ne manque jamais une occasion de promouvoir les intérêts de l’entité sioniste en prétendant toujours de manière trompeuse qu’il se bat contre le racisme antisémite.